Partie II - Un corps apprenant

Il nous faut redonner sa place au corps

Pour ne rien oublier de nos expériences

Pour nous libérer de notre camisole de croyances limitantes

Pour nous écouter penser avec tous nos sens : ne m’explique pas, fais-le, je te regarde.

Chapitre 4 - Un corps qui n’en fait qu’à sa tête

« Rien n’apparaît à l’esprit qui n’ait été d’abord senti […]
Je sens donc je suis »
— Didier Anzieu, 1994

Quand le corps et la tête ne forment pas une équipe

S’installent frustration et découragement.
C’est aidant alors de :

  • S’observer en se parlant comme si on enseignait à un autre.

  • Recourir aux soutiens appropriés pour consacrer ses efforts là où ça compte.

Toute personne aux prises avec un trouble développemental de la coordination (TDC - dyspraxie) manque d’aisance à synchroniser sa perception à ses mouvements. Ce manque d’aisance engendre une difficulté à installer et, par conséquent, à ancrer des programmes sensorimoteurs. Contrairement aux personnes sans ce défi, cette personne agit comme si, chaque fois, elle devait tout réapprendre.

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